L’inflation augmente graduellement depuis le début de l’année. En mai dernier, elle a atteint 3,81 % dans l’alimentaire d’après IRI. Le rayon le plus touché reste de loin l’épicerie qui a franchi la barre de +5%.

Du jamais vu ou presque ! La poussée de fièvre sur les prix atteint des records en ce début d’année selon le baromètre InfoScan Census d’IRI. En mai 2022, l’inflation à un an, dans l’alimentaire et le petit bazar, s'élève à +3,81%. Soit presque deux fois plus qu’en mars dernier. Les conséquences de la flambée des matières premières, de la hausse de l’énergie, exacerbée par le conflit russo-ukrainien, se ressentent très concrètement dans le porte-monnaie de Français. 

Sur les PGC, cette situation touche en premier lieu le rayon épicerie qui affiche une inflation de +5,14% sur un an. Celle-ci atteint presque les +6% sur la famille des produits salés (+5,81%). Avec un record sur les pâtes : +15,5% en mai 2022 versus mai 2021. 
Le frais LS connait aussi un accroissement de ses tarifs de l’ordre de +4,6%. Les trois grandes familles sont concernées : +4,69% pour la crèmerie, +4,32% pour les produits frais LS non-laitiers et +5,39% sur les surgelés, les plus pénalisés. Elle compte parmi ses rangs la catégorie la plus inflationniste du mois de mai selon IRI, à savoir les viandes surgelées qui bondissent de +18,2% sur la période. 

Le rayon liquides connait des hausses beaucoup plus raisonnables, de l’ordre de +1,7%. Toutefois, il devrait vive à son tour une flambée des prix à l’image de Cristaline. La marque d’eau de source, première en volume des PGC, va enregistrer une hausse de plus de +10 % dans les prochains jours sur sa référence majeure, le pack de 6x1,5l. 

2 juin 2022 - Yves DENJEAN